french electronic literature

By Daniele Giampà, 4 April, 2015
Publication Type
Language
Year
Record Status
Abstract (in English)

In this interview Serge Bouchardon resumes his many activities in the realm of digital media. Besides a professional background in e-learning and the activity as researcher and professor he has also authored a book about electronic literature and several literary works. He explains why in his book he chose the theories of structuralism to analyse a topic that reaches out to post-structuralism or post-modern theories. Furthermore he describes the way the aesthetics of the literary text changes in the digital context. He then ponders about the status of electronic literature in the field of academia and talks about his current projects.

Creative Works referenced
By Alvaro Seica, 10 September, 2014
Publication Type
Language
Year
Publisher
Journal volume and issue
94
Record Status
Abstract (in English)

A historical description of the relations between computation and literature in France, from digital poetry to interactive novels.

Abstract (in original language)

La « littérature », c'est par définition ce qu'on « lit ». Du moins était-ce ce qu'on avait l'habitude de « lire » jusqu'à présent sous une forme imprimée dans des livres. C'est également ce qui a commencé à être « affiché » depuis le début des années 1980 sur les écrans d'ordinateurs car la « littérature », c'est aussi quelque chose qui commence à être « créé » et à être « vu » désormais sur les consoles de visualisation des nouveaux équipements technologiques. Or, on l'ignore trop souvent, la création littéraire a commencé à s'intéresser très tôt à l'utilisation de l'informatique et des ordinateurs . Dès 1959, en France, Raymond Queneau et François Le Lionnais créent un éphémère « Séminaire de Littérature Expérimental » qui se transforma dès 1960 en l'« OULIPO », à savoir l'« Ouvroir de Littérature Potentielle », qui voulait s'intéresser aux ressources que pouvaient receler ces nouvelles « machines à traiter l'information »3 qu'on hésitait encore à appeler des « ordinateurs ». Entre-temps, les premiers vers libres électroniques avaient été composés historiquement, en allemand, en Allemagne, à Stuttgart par Théo Lutz. En français, ce ne fut réalisé qu'en 1964, au Canada, au Québec, à Montréal, grâce à un ingénieur, Jean A. Baudot, qui devint par la suite professeur d'informatique à l'université de Montréal. Les premières présentations publiques de « littéraciels » conçus en français (autrement dit de « logiciels » de création littéraires) n'ont eu lieu qu'en 1975 à Bruxelles, en Belgique, sous l'égide de l'Oulipo lors d'une exposition intitulée « Europalia ». Les premiers essais de publications télématiques ont été présentés ensuite, en 1986, à Paris, au Centre Georges Pompidou, lors d'une autre exposition sur les « Immatériaux ». C'était le temps des pionniers. C'était aussi celui des toutes premières expérimentations.

(Source: Author's Intro)

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