Hypertextes

By Ana Castello, 29 October, 2018
Author
Publication Type
Language
Year
eISSN
1553-1139
License
CC Attribution No Derivatives
Record Status
Abstract (in English)

Teri Rueb describes Itinerant and quotes excerpts from the project's vocal track. The installation-style piece uses a GPS system and a headseat. As the participant walks through the allotted space, the GPS cues various recordings. Rueb claims to want "to implicate the participant as a charged body in public space whose movement and presence become critical agents in structuring the meaning of the work.

(Source: Author)

Creative Works referenced
By Maya Zalbidea, 23 July, 2014
Publication Type
Language
Year
ISBN
1847182917
Pages
vii, 349
License
Public Domain
Record Status
Librarian status
Approved by librarian
Abstract (in English)

Nowadays minds tend to be nomad and bodies tend to have a sedentary lifestyle. We may dare formulate another paradox: if orality went together with nomadism, and writing with sedentarism, perhaps that is the reason why e-writing is using orality as a model for communication. In any case, we should be aware of metaphors we use. Within the process of converting the digital medium to a privileged space for information, communication and culture (in this sequence), we observe that two of the greatest impacts on literature arising from technology have been, in the first place, electronic editions for didactic and scientific purposes, and, secondly, the advent of digital literature, that is, literary works that have been created specially for the computer. The editors, Amelia Sanz and Dolores Romero are both lecturers at Universidad Complutense de Madrid, Spain. Dr. Sanz has developed theoretical reflections on key concepts of twentieth century critical theory, such as intertextuality, systemic approaches, interculturality and hypertextuality. She is coordinator of the research group Literaturas Espanolas y Europeas del Texto al Hipertexto (LEETHI) and director of the E-learning Programme at the Faculty of Arts of the Complutense University of Madrid. Dolores Romero has published the following books: Orientaciones en Literatura Comparada (1998), Una relectura del fin de siglo en el marco de la Literatura Comparada (1998), Naciones literarias (2006) and Seis siglos de poesia espanola escrita por mujeres (2006). She is Chair of the Research Committee on Comparative Literature in the Digital Age (CLDA) of the International Comparative Literature Association (ICLA) and the Vice-president of the International Commission on UNESCO-EOLSS Comparative Literature in the Digital Age.

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By Rebecca Lundal, 17 October, 2013
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Abstract (in original language)

A quel point les outils numériques dont disposent les auteurs pour écrire des textes numériques interactifs prescrivent, formalisent, conditionnent, contaminent ou travaillent les œuvres produites? Pour répondre à cette question, nous nous livrons à l’analyse d’un corpus d’applications qui, même s’il ne peut être parfaitement exhaustif, se veut représentatif des tendances majeures de l’écriture numérique des textes interactifs à vocation littéraire. Une sélection d’œuvres emblématiques conçues à partir des programmes retenus approfondira parfois ce corpus.
Le corpus comporte à la fois des applications destinés à la création de fictions interactives comme le freeware Inform 7 qui consiste à la fois en un environnement de développement, et un code de programmation destiné à la conception de fictions interactives, des solutions web comme Undum ou Varytale : une plateforme consacrée aux hyperfictions et qui propose une chaîne complète d’écriture-publication pour les hypertextes, des outils de références comme le très célèbre mais désormais vieillissant StorySpace qui a permis de faire émerger des hypertextes majeurs ou encore des applications plus récentes comme le prometteur Twine qui permet de réaliser très facilement un hypertexte par l’intermédiaire d’une interface graphique matérialisant l’hyperstructure directement au moment de l’écriture. L’objectif de cet exposé ne consiste pas à étudier en détail chacun des outils mentionnés, ce qui serait impossible ici, mais de se concentrer sur l’étude d’au moins trois niveaux de travail des outils sur le texte produit.
A quel point et comment l’architecture (le design) de l’interface utilisateur pour l’acte d’écriture conditionne les écrits ? Où s’intègre cette interface dans le contexte plus global de l’interface utilisateur ? La compose-t-elle intégralement ou bien est-elle approfondie ou complétée par d’autres interfaces ? Lesquelles ? Quelle hiérarchie existe-t-il entre elles ? Comment est pensé l’acte d’écriture ? Comment les notifications informatiques côtoient le texte littéraire ? Quel code reste visible et jusqu’à quel point de la chaîne d’écriture ? En d’autres mots, il s’agit de s’interroger sur la place que l’outil accorde à l’acte d’écriture et sur sa manière de le présenter à travers l’étude des interfaces.
A travers les interfaces, le programme propose des fonctionnalités qui peuvent dépasser l’acte d’écriture, qu’il s’agisse de moyen de visualiser des structures, de débugger, de convertir, d’exporter… Que permettent ces fonctionnalités et quels liens peuvent-elles tisser avec la production effective de textes?
Le texte écrit nécessite de pouvoir être lu. Les outils de conception de textes interactifs ne sont pas souvent ceux permettant de lire les productions. Quelles relations s’établissent entre les « viewers » de textes et le texte au moment de sa conception. Ces modules de lecture externes qui peuvent être connus des auteurs modifient-ils son rapport à l’outil ?
Nous pourrons ainsi ébaucher les modèles de textes ou « textes modèles » (par analogie au « lecteur modèle » de H.R. Jauss) attendus par les outils et nous livrer à une analyse comparative. Les outils renvoient à des formes supérieures de textes qui travaillent par des rapports d’inclusion les écritures issues des outils du corpus et que nous qualifions à la suite de G. Genette (lui-même repris par Y. Jeanneret et E. Souchier) « architextes ». Comment l’architexte des applications affecte le texte ? Cet exercice nous permettra finalement de questionner la relation de pouvoir qui peut s’établir entre d’une part une dimension « technique » qui rend possible le développement d’un objet numérique et qui en prescrivant, inspire et d’autre part une exigence et une nécessité « sociale » sans laquelle l’écriture, l’acte d’écriture et par conséquent les outils n’auraient de sens.