figure

By Jill Walker Rettberg, 23 August, 2013
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Description in original language
Abstract (in original language)

Avec l’avènement de la cyberculture, on aurait pu croire, sinon à la disparition du livre, du moins à son usure en tant que modèle. Mais, dans les faits, nous assistons plutôt sur le Web à une prolifération des figures du livre. À cet égard, les œuvres hypermédiatiques d’Andy Campbell sont révélatrices. Sur son site, intitulé Dreaming Methods, il élabore une véritable poétique de la figure du livre et du papier en hypermédia. Toutefois, on le démontrera, chez Campbell, le livre fait moins l’objet d’un hommage qu’il est une figure à déconstruire par l’hypermédia (Cf. Paperwounds, et Surface). Nous nous attacherons à l’analyse précise de The Rut, présenté comme : « A self published book that never get back the front cover ». L’œuvre est composée des quinze versions du péritexte du livre simulé de Max Penn. The Rut, apparaît dans un premier temps comme un livre sans contenu, où la narration est déportée dans la fictionnalisation d’un péritexte, dont le sérieux et le formalisme se délite à chacune de ses occurrences. Dans les deux premières versions du livre numérique, une adresse Web est proposée au lecteur afin de contacter son auteur : http://www.dreamingmethods.com/penn/. Le lecteur qui clique sur ce lien accède à un onglet intitulé « The Drug Tunnel by Max Penn », il se trouve alors face à un texte tronqué. Est-ce le contenu du livre numérique dont le lecteur ne connaît que le péritexte ? Si c’est le cas, celui-ci est présenté au kilomètre et, de manière incongrue, dans une page Web. À chaque fois que le navigateur est rafraîchi, la mise en page du texte change. Le texte originel demeure le même, ce sont les sauts de lignes qui diffèrent ainsi que la quantité de mots et de lettres qui disparaissent. Un script PHP génère une découpe du texte aléatoirement. Le lecteur ne peut ainsi avoir qu’une vision partielle de l’intrigue et du sens du texte. Andy Campbell favorise, par l’usage d’un tel langage informatique, une poétique du bogue, en même temps qu’il souligne l’importance esthétique du code dans lequel se joue la lisibilité du texte. Dans The Rut, on a donc affaire à un livre vide de contenu, un pur paratexte, doublé d’une page Web rendue illisible, un pur code informatique. Le livre mis en scène par Campbell propose donc une figure vide, un objet inutile selon son usage usuel. Ainsi que l’analyse Bertrand Gervais, toutes les figures du livre « (…) viennent signaler la perte anticipée du livre. Le livre s’y absente. Le livre y est déjà absent. » (Gervais, Bertrand. Figures, lectures : logiques de l’imaginaire t. I.. Montréal: Le Quartanier, 2007, p. 159.)

By Patricia Tomaszek, 12 December, 2012
Language
Year
Pages
79-92
Journal volume and issue
4.1
License
All Rights reserved
Record Status
Abstract (in English)

Whenever the program of a work is run by a computer, the digital device necessarily plays a role in its updating process: because of the operating systems, the software and the ever changing speed of computers, it may sometimes affect the author’s artistic project, or even make it unreadable on screen. Thus, authors lose control over the evolution of their work and the many updates it undergoes. Thus, the artist is given four options when dealing with the lability of the electronic device: (1) she demands the ‘right’context of reception for his work – a requirement which, over time, will be confronted with the impossibility to preserve obsolete machines, software and operating systems; (2) she ‘re-enchants’ the lability of the electronic device and ascribes a ‘technological sublime’ to it; (3) she simply ignores the lability of the digital device and creates at once, as if the digital framework was immutable; (4) she is fully aware of the instable environment in which his digital creation will be updated; he even considers the ephemeral and uncontrollable nature of his work as its fundamental aesthetic principle. This most radical approach would then consist in letting the work slowly decompose, as well as in accepting his changing forms and updates and in taking up the possibility of incidents and unexpected events. In Tramway, one of my experimental poetic works that I present and analyse in this article, the instability of the device is metaphorized on the surface of the screen; it is thematized in the relationship between the figures of ‘manipulation’ and the manipulable textual context; it is also theorized in a critical paratext which is based, for example, on the actual presentation of the work in this journal issue. A second work, Pond, is located on the border between the aesthetics of the ephemeral, in which the author accepts the slow decay of his/her work, and the aesthetics of re-enchantment, in which the author ascribes the digital device with a hope of survival, with a spectral characteristic linked to the materiality of the programmed matter and which remains despite the changes it undergoes on the electronic device.

Source: author's abstract

By Scott Rettberg, 6 October, 2011
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Abstract (in English)

Presents a semiotics of gestures, using many examples from online advertising and electronic literature. The act of clicking is in itself an act of interpretation in these works.