The “plane poet” belongs to the series of " little uncomfortable reading poems." The reader must constantly move the mouse back and forth if she wants to "plan" the flat tinte that continually reforms in order to access reading the animation that plays before it. Which the text or the reader controls the other? Does not the ridiculousness or the game prevail over the literature? What do we read when zapping and action are thus compelled? But ultimately, planing the color of the water to return to the water into the animation, is it nothing else a rhetorical figure which the reader is the instrument? Then: immersion in the text or, conversely, the text is it immersed into the reader? Poetry of the device, of the relationship more than just writing: a text to see and read that is no longer thought as a set of words or in terms of image.
Le rabot-poète appartient à la série des « petits poèmes à lecture inconfortable ». Le lecteur doit en permanence déplacer la souris d’avant en arrière s’il veut « raboter » l’aplat qui se reforme continuellement et ainsi accéder à la lecture de l’animation qui se déroule sous ce dernier. Qui, du texte ou du lecteur, contrôle l’autre ? Le ridicule ou le jeu ne l’emportent-ils pas sur le littéraire ? Que lit-on quand le zapping et l’action sont ainsi forcés ? Mais finalement, raboter la couleur de l’eau pour revenir sur l’eau dans l’animation, n’est-ce pas tout simplement réaliser une figure de rhétorique dont le lecteur est l’instrument ? Alors : immersion dans le texte ou, au contraire, le texte s’immerge-t-il jusque dans le lecteur ?
Poésie du dispositif, de la relation plus que de l’écrit ; un texte à voir et à lire qui n’est plus pensé ni comme un ensemble de mots, ni en termes d’image.
cliquez pour démarrer le poème et n'oubliez pas de consulter votre médecin avant toute lecture intensive de ce poème. L'arbre te regarde.
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